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Tell me a secret
9 mars 2008

Peter Von Poehl (Jam) - 10 novembre 2007

On est à la bourre. Comme d'habitude. On vient de louper le tram, il nous est passé sous le nez. On en profite pour s'acheter à manger. Enfin, après 15 minutes, le tram à fleurs arrive. On descend et là on fait preuve d'un manque d'orientation certain. On part dans le mauvais sens, on ne trouve pas le bon arrêt de bus. On se remet dans le bon sens, on se demande si ce bus est le bon et je prends la décision de ne pas le prendre. Mal m'en a pris. Nous allons suivre le bus pendant 15 minutes, sans réussir à le rattraper. Mais bon, au moins on est dans la bonne direction. Le concert va commencer dans 5 minutes, nous ne sommes pas en retard, pas encore. On arrive enfin au Jam. On se faufile et on se place dans la queue.Il fait froid, mais j'ai mon bonnet blanc. On rentre enfin dans une jolie petite salle,cela fait très intime. On n'est pas assez rapides : Plus de places assises. Tant pis.
1ère partie : Amélie, une petite française qui chante en anglais. Très agréable.
Entracte.
Et enfin Peter von Poehl. Je ne connais qu'une chanson. C'est Coco qui m'a convaincue de venir. Je ne le regrette pas. Premières notes, je rentre totalement dans leur univers. Le chanteur est en slim, il est trop maigre et des cheveux trop longs. Mais il a une voix géniale et une présence. Chaque chanson est introduite par une petite anecdote, on ne comprend pas tout mais on rit. Je flashe sur le bassiste, Corinne sur le batteur. On est sur un nuage. Il y a aussi le pianiste, impressionnant. La fin, déjà. Le rappel. On ne veut pas partir, le pianiste continue de jouer alors que les lumières sont rallumées. On reste et finalement on parle au bassiste, je suis aux anges, il est français. Je perds mes moyens, je lui fais signer un autographe; puis c'est le tour du batteur, très sympa lui aussi.. Et on réussit même à avoir un autographe de Peter. On regrette de ne pas avoir d'appareil photo. Tant pis.
On se résigne enfin à partir, retour dans la nuit et le froid.
Mais, les souvenirs sont gravés dans nos têtes.

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