Hier, j'aurai dit que rien n'allait. J'étais

Hier, j'aurai dit que rien n'allait. J'étais découragée. Flippée. Maman a osé me parler de sa vie sexuelle alors que je la consolais (j'étais dans ses bras et elle, elle me parle de ce qu'elle dit au lit. MAMAN VOYONS).
Puis, j'ai discuté pas mal avec Papa, et comme toujours, j'ai fini en larmes. Mais ça me soulage toujours, alors ...
J'ai débloqué un truc, j'irai pas jusqu'à dire que je lui ai ouvert les yeux mais ce matin, Maman m'a remercié, Papa avait l'air mieux, il a troqué sa musique triste contre des airs plus joyeux, il n'était pas enfermé, inaccessible dans son bureau.
Et quand je les ai quittés, ils discutaient, côte à côte, en s'écoutant. J'suis contente, mais j'veux pas me réjouir trop vite...

Pour Léo, j'pense que ça ira. On est grands tous les deux. J'suis sincèrement contente pour lui.
Pour Paul, j'continue à être perdue...J'me demande ce qu'il ressent vraiment. Entre le moment où il est sobre et le moment où il ne l'est plus, c'est le jour et la nuit ... J'espère encore, alors que je sais que j'avais dit que j'arrêtais ...

Et pour moi ?
J'me suis rendue compte, après 6 ans d'étude, que ça me plaisait pas... Il m'aura fallu du temps. Encore 6 mois à se motiver, la thèse, tout ça et puis j'essaie de partir à Montréal...J'espère que ça se fera.
Et puis, j'reprends la danse classique lundi prochain.