9 mai 2008
Hier, si l'on excepte nos deux erreurs de parcours, cela faisait 6 ans que lui et moi avons échangé notre premier baiser (celui que j'ai raconté là )
Hier on est allés dîner au resto de l'ancien courrier : un petit resto très sympa.
Ca nous a fait du bien, à tous les deux.
Se poser un peu. Se sentir en vacances et se parler, tout simplement. Parler de tout et de rien. Du Maroc. De nous. Du mariage. Des enfants. Et puis, sourire et rire. Avoir un moment pour nous deux. Sans stress. Choisir le menu et puis hésiter : fromage, dessert ? Nougat glacé ? Tarte au citron ? Fondant au chocolat. Nos coeurs (et nos estomacs balancent). Ce sera nougats glacés, un peu regrettés quand j'ai vu le fromage arrivé pour la table d'à côté : une espèce de tour qui descend avec des fromages du plus léger au plus fort (intitulé le trou du cul du diable...)
Un cadre exceptionnel. Une petit jardin. Un serveur souriant et agréable.
Juste deux heures pour nous deux.
Je me suis sentie bien, jolie.
Et puis l'addition. On rentre et même sans avoir bu d'alcool, je titube avec mes talons aiguilles sur les rues pavés. J'aime bien. Parce que j'ai une raison de m'accrocher à lui. De le serrer fort. Et puis de m'arrêter et de l'embrasser dans une petite rue. Comme si on avait 16 ans à nouveau.
Et puis, on s'échange nos cadeaux. Juste des babioles pour lui. J'ai pas eu le temps de faire mieux. Mais ça le fait sourire, alors c'est déjà ça. Je m'en suis voulue de n'avoir pas réussi à apprécier mes cadeaux. Un livre de Marc Lévy et deux DVDs du SAV (que j'adore hein...mais je m'attendais juste à autre chose). J'espère que ma déception ne lui a pas trop fait de peine.
Et puis, deux heures passés au lit à le faire sourire et rire, à se chercher et à se trouver, à chantonner.
A s'aimer aussi.
Encore.
Une dernière étreinte, un dernier frisson, un dernier soupir.
Nos cœurs qui battent à l'unisson. Mes larmes légèrement retenues.
M'endormir dans ses bras.
Me dire que j'ai de la chance.