Entre deux eaux
Je suis un peu paumée. Cela n'est pas étonnant, si on lit mes précédents posts.
Après avoir complétement peté un câble hier soir, j'ai passé ma journée - commencée à 12h30, je n'ai pas eu le courage d'aller à la fac et de montrer ma gueulé défaite - à regarder des séries débiles. Enfin, j'assume hein. J'adore ça. Alors ça a donné quelque chose comme One tree hill dernier épisode en vo (oui j'ai l'impression d'améliorer mon anglais), quelques épisodes de gilmore girls et enfin deux épisodes de Dr House. Oui, je suis complètement addict à la télévision.
Reprenons. Hier, en rentrant du ciné, j'ai fait un scandale. Résultat, je suis rentrée sans lui dire au revoir. J'ai attendu qu'il soit chez lui. Et je l'ai forcé à revenir. Larmes, cris, supplications. Oui, c'est assez pathétique je l'accorde. Mais, c'est moi. Depuis bientôt 6 ans.
Résultat ? Pleurs, convulsions, manque d'air, menaces. Je crois qu'on se dit environ une à deux fois par semaine qu'on va se quitter. Que je vais remballer ses affaires dans un carton. Qu'on est pas fait pour vivre ensemble. Et quand je commence à sentir qu'il est sur le point de réellement me quitter, quand il commence à pleurer, je fais machine arrière. Et je le console. Et tout redescend et je m'excuse. Je lui dis que je vais essayer de ne plus recommencer. Je mens. Il sait que je mens. On s'en fiche, on est dans les bras l'un de l'autre et une heure plus tard, on fait l'amour. On s'endort, fatigués d'avoir pleurés et de s'être - encore - disputés. Le lendemain tout est oublié. Sauf que. Il n'est toujours pas là. Et jeudi et vendredi soir, il joue. Encore. J'en suis venue à être jalouse de tout. D'un jeu, de ses amis, de sa mère. Absurde. Il réagirait comme ça, je le regarderais avec des yeux ronds. Pas lui. Il me garde comme ça. Il dit qu'il ne tiendra plus longtemps si je en fais pas des efforts. Mais en attendant, il est là. Et je voudrais que ça dure.