Mes yeux qui se ferment. Doucement. Les paupières
Mes yeux qui se ferment. Doucement. Les paupières lourdes. Simplement.
Le corps qui réclame le lit. Evidemment.
Alors, je cède.
Je marche silencieusement dans la pièce au fond du couloir.
Une pièce épurée.
Avec le lit qui trône au centre.
Comme un appel dans les bras de Morphée.
Le lit défait.
Le grand lit vide.
Les volets fermés, silencieusement.
L'air frais qui s'engouffre, rapidement.
Le contact de la couette sur mes jambes nues
Son t-shirt qui me donne l'impression de m'envelopper de lui.
Je ferme les yeux, les doigts serrés sur ce petit chat qui sent le thé.
Cette odeur m'apaise, rapidement.
Je me concentre sur ma respiration.
Et je l'imagine, en train de dormir.
Je nous vois, sur ce nuage imaginaire qui nous permet de nous rejoindre.
Je souris dans le noir.
Je serre plus fort le petit chat.
Je pars, dans cet autre monde, je sombre.