What a nice day for a murder
Je n'écris plus trop ici
Pour l'instant, j'essaie de vivre.
Même si j'ai du mal.
Même si j'angoisse à mort. Même si je pleure, souvent. Même si je boude, tout le temps.
Y'a l'hosto. Y'a le boulot.
Y'a les copains partis au bout du monde, en Croatie, en Italie, au Japon. Bientôt à Hong Kong.
Il y a ma parisienne en Inde.
Il y a mes parents loin pendant 3 semaines.
Il y a le week-end à Londres en septembre.
Juste après son départ à Taïwan, qui se rapproche, de jour en jour.
Je ne veux pas trop penser.
Je veux arrêter le temps.
La vie passe trop vite.
Plus de la moitié de l'été passé.
Presque la fin de mes études.
Quand j'étais petite, 22 ans, ça me paraissait vieux.
Je voudrais avoir 20 ans, encore un peu.
Et pourtant, les envies de mariage, de lofts et de ventres arrondis pointent le bout de leur nez.
Je me surprends à m'imaginer enceinte.
Alors que je ne suis pas foutue de m'occuper de moi.
Je suis tellement fatiguée.
J'ai beau m'être couchée tôt pendant 10 jours. Rien à faire.
Je me réveille plus épuisée qu'au lever.
Un quart de bromazépam au coucher, ça marche pour m'apaiser, pas pour passer une nuit complète.
Le réveil les dents serrées et les épaules crispées, ça commence à me gonfler.
Je ne sais même pas pourquoi je suis stressée.
J'aimerais juste relativiser. Me calmer.
Etre poser.
Et ça doit surement commencer par arrêter de divaguer et aller se coucher.