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Tell me a secret
28 mars 2008

Fin de semaine

    Ce matin encore, quand je me suis levée, un soleil radieux filtrait derrière les volets de ma chambre - que je n'ouvre jamais puisque je n'en ai pas le temps le matin, et que de toute façon, le soir quand je rentre il fait nuit- Cette explication étant donnée, je peux poursuivre. Je me suis donc levée assez désorientée.

    En effet, la nuit dernière fut un soupçon agitée. Je me suis réveillée en pleine nuit. Et je n'arrivais pas à me rendormir, je ne comprenais pas la raison de mon réveil. Au bout de 30 minutes de retournement dans tout le lit - ben oui, j'avais le lit pour moi toute seule - j'ai enfin compris pourquoi je m'agitais. Des impatiences dans les jambes. Une sensation de lourdeur. Pas des fourmillements, mais une grande gêne. Tilt. Ça  doit bien faire deux semaines que j'ai pas pris mes veinotoniques. Je vous vois vous moquer, là-bas au fond. Oui, j'ai des problèmes de vieille (même que je mets des collants de contention) Donc, je reprends, sûre que j'arriverais pas à retrouver les bras de Morphée, je file dans la salle de bains me passer un jet d'eau bien froide sur les jambes. En faisant tomber plein de trucs au passage. Ben oui, je suis une taupe sans mes lunettes. Je m'excuse auprès des voisins que j'ai dû faire sursauter d'ailleurs. Je me suis cognée. Puis 2 comprimés de Daflon et on retourne au lit. A peine le temps de fermer l'oeil que j'identifie un bruit qui me sort de mes rêves. Satané réveil.

    Donc, je me suis levée pour cette malheureuse heure de pharmacocinétique génialement placée de 8h à 9h. On dit merci à l'administration.
    Puis après, j'ai filé à mon cours d'anglais particulier. Un régal. I really like to speak english even if I have an awful french accent. On était tranquillement installées en terrasse, au soleil. Il faisait bon, j'avais même trop chaud avec mon petit pull. J'ai failli l'enlever et montrer mon magnifique top rouge mais ce n'est pas trop la saison (Mais en même temps il n'y a plus de saisons). Bref, j'ai pris un thé à la menthe. Et on a discuté. Je crois que je fais pas mal de progrès. Il y a deux mois, je n'aurai jamais cru pouvoir tenir deux heures de conversation en anglais. J'ai trop hâte d'être sûre de partir à Dublin...!
Je suis rentrée à pied (30 minutes, le sport de la journée) et j'ai mangé vite fait dans l'espoir de continuer à réviser.
     Bilan : 1h30 de taff. Pas suffisant mais toujours mieux que rien.
Il est déjà 17h. Je file en cours. C'est horrible les cours de 17h à 19h (sans pause), encore plus le vendredi soir. Mais bon, le cours était moins pire que celui de mardi soir. Je me suis mise devant, vu que j'y vois rien avec mes lunettes-même devant, j'y vois rien, en fait. Du coup, je me dis que si j'écoute en cours, je recopie pas bêtement le diapo et au moins j'aurais entendu le cours une fois. On se console comme on peut!
Je traîne un peu à la fac avant de prendre la voiture et de rentrer chez mes parents, comme tous les week-ends. Je rêve d'une glace depuis le début de la semaine. Et Maman en a toujours dans le congé.
Damien ( 7 ans bientôt 8), est ramené par la nounou au moment où j'allais terminer mon repas et donc manger ma glace. Et là, il me dit que le congé était mal fermé. Tout a degelé. Plus de glaces. Mais il me dit "mais j'ai pensé à toi, il reste du chocolat". C'est mignon. Je me dit que c'est un tour du destin. Il est temps que je mange mieux et moins.
Et puis, on a joué tous les deux à Pokémon sur game boy pocket color, la rose foncé. Oui mon frère joue avec une game boy rose. On joue avec ce qu'on récupère hein.
Et puis, on a lu une histoire, chacun une page. Pour vous dire comme on est à la bourre. Ce soir ça a été le J'aime lire intitulé Le remplaçant du Père Noël. J'aime bien ces petits moments avec lui. J'ai peur qu'il grandisse trop vite. Alors quand je le chatouille et que j'entends son rire enfantin, j'essaie d'en profiter un maximum.

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Commentaires
N
C'est ce que j'essaie de faire oui. C'est surtout pour lui que je rentre tous les week-ends !<br /> Bises
É
un conseil, profites en. Car après quand ils grandissent, ils nous échappent.
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